La densité de la population nétant pas forte, loffre de terrains reste assez étoffée. Comme dans toutes les régions de France, les parcelles se font plus petites en secteur urbain et périurbain. Cest notamment le cas du côté dAurillac, de Brive-la-Gaillarde, de Clermont-Ferrand, de Limoges, de Moulins, de Tulle, de Vichy « Sur ces secteurs, les particuliers nhésitent pas à acheter plus petit pour rester près des services et des écoles », glisse un constructeur local. « Et puis ils ne veulent plus entretenir une grande parcelle et passer leurs week-ends à jardiner. »
Selon les constructeurs, les demandes sorientent vers des terrains de 400 à 600 m² en lotissement (parcelles prêtes à bâtir vendues par des aménageurs professionnels) et de 700 à 1 200 m² en diffus (terrains vendus par des particuliers) et parfois bien au-delà. Ainsi, « il existe encore de belles opportunités de terrains supérieurs à 2 000 m², dès lors que lon séloigne de plus de vingt kilomètres de Limoges, sur des communes très en vogue telles Couzeix, Isle, Feytiat », souligne Fabrice Raynaud, directeur des Maisons Arlogis Limoges.

Terrains : du choix à prix encore raisonnable
En Auvergne comme en Limousin, le prix du terrain reste raisonnable. En secteur diffus, dans le Cantal ou dans la Creuse, les prix démarrent à 35 €/m². Prix auquel il faudra toutefois ajouter les frais daménagement et de viabilisation. Et en lotissement, pour ces mêmes départements, il faudra débourser 80 à 90 €/m². Parfois, dans ces départements ruraux, pour attirer les jeunes familles et garder écoles et commerces de proximité ouverts, les municipalités proposent des terrains à prix imbattables allant même dans certains cas à leuro symbolique ! En contrepartie, et sous réserve de montants de revenus, la famille sengage à ne pas revendre dans un délai défini au contrat. En périphérie de Clermont-Ferrand, de Vichy ou de Limoges, les prix évoluent entre 100 et 150 €/m².
À noter que dans les secteurs proches de la chaîne des Puy, en zone de séismicité moyenne, des techniques de construction spécifiques sont nécessaires. Sur les terrains concernés par un aléa de retrait-gonflement des argiles, le vendeur de terrain doit obligatoirement fournir une étude de sol à son acheteur.