Habiter dans un lotissement avec une parcelle de taille moyenne ou dans un secteur diffus avec un grand terrain reflète souvent un choix de vie. Selon les constructeurs, les jeunes accédants avec des enfants en bas âge ou adolescents recherchent une maison dans un lotissement, proches des commodités urbaines comme les crèches, les écoles, les collèges, les commerces Cest aussi un lieu permettant de rencontrer dautres familles avec de jeunes enfants qui pourront jouer ensemble.
Les secundo-accédants demandent plus généralement un environnement moins construit et plus calme, même si des divisions parcellaires dun grand terrain génèrent parfois la construction de deux ou trois maisons peu éloignées lun de lautre. Mais, constate Marguerite Lassalle, « en diffus comme en lotissement, nous voyons bien que la demande se situe proche dune commune avec tous les services que celle-ci peut procurer, quitte à sacrifier un peu la taille de la parcelle ». Il reste encore des possibilités de décrocher des terrains isolés de 2 000 m² dans les parages, dans le Morvan par exemple.
Côté prix, la Bourgogne na rien à voir avec la surchauffe observée dans le bassin parisien ou dans le lyonnais. Les terrains démarrent à 30 €/m² pour frôler les 270 €/m² aux portes de Dijon ou les 200 €/m² dans Mâcon, et autour de 120 €/m² dans un périmètre de 15 km autour de la préfecture de Saône-et-Loire. Les terrains en diffus sont généralement moins chers à lachat, mais il faut y ajouter la viabilisation, les raccordements pour lélectricité Pour préserver écoles et commerces, certains villages prennent en charge totalement ou en différé de remboursement par lacheteur, la viabilisation des terrains, ce qui rabaisse sérieusement son coût.
par Elisabeth Lelogeais