Normandie : où construire en votre maison ?

En Normandie, le marché du foncier sourit aux acquéreurs ! Pourquoi ? Tout simplement car ils bénéficient d’une offre conséquente de terrains situés dans des lotissements. Ces parcelles raccordées aux réseaux (eau, électricité, assainissement) sont constructibles.

👉 En Seine-Maritime, dans les agglomérations du Havre et de Rouen, les biens se négocient en moyenne entre 100 000 et 120 000 €. Mais les prix baissent de façon conséquente dès que l’on s’éloigne de ces pôles urbains. Comptez 65 000 € pour devenir propriétaire d’une parcelle. Près d’Yvetot, des parcelles sont proposées à 55 000 €.

Dans le Calvados, certains secteurs restent chers

C’est le cas de la côte fleurie qui accueille des villes recherchées comme Honfleur, Deauville. À Trouville, une parcelle de 583 m² est mise en vente 297 000 € ! À Auberville, comptez 120 000 € pour une parcelle. Des terrains sont également disponibles à Villers-sur-Mer comme cette parcelle de 1000 m² vendue 292 000 €. Mais en s’éloignant, les prix baissent comme à Pont-l’Evêque où des lots de 448 m² se vendent 67 000 €.

Dans l’Eure, les prix sont beaucoup moins élevés

Le budget à prévoir ? Comptez en moyenne 50 000 € pour un terrain situé en lotissement. C’est notamment le cas à Bernay. Mais certaines communes affichent des prix plus conséquents à l’image de Beuzeville. « C’est un secteur très dynamique proche de la mer », constate Albin Charles, vice-président du Pôle Habitat FFB Normandie. Un dernier lot est encore commercialisé dans un lotissement. Le prix ? Comptez 92 000 € pour 999 m². 

En Normandie, c’est le plain-pied qui triomphe

« Cette configuration est très demandée », explique Philippe Gueudry, président du Pôle Habitat FFB pour la Normandie. « Les acquéreurs souhaitent vieillir tranquillement sans avoir à monter à l’étage. Ils se projettent à long terme ».

👉 Le toit pentu, une tradition préservée !

Contrairement à d’autres régions qui font la part belle au toit-terrasse, les acquéreurs privilégient un toit pentu en Normandie. Un choix aussi contraint dans certains secteurs par les Architectes des bâtiments de France (ABF) qui veillent à la bonne intégration des constructions dans un environnement normand, riche en monuments historiques. Un toit à 45° est alors imposé avec des ardoises naturelles, un matériau de couverture onéreux.

Mais cette contrainte peut cependant devenir un atout pour les acquéreurs comme le rappelle Philippe Gueudry : « Je conseille des combles aménageables pour que nos clients profitent d’une surface habitable supplémentaire qui peut atteindre entre 40 et 50 m². » 

⚠️ Attention aux sols avant de construire

En Normandie, les constructeurs sont souvent confrontés aux marnières, une cavité résultant de l’exploitation de la craie. Dès lors, construire une maison au-dessus se révèle très coûteux. « Couler du béton dans une marnière revient entre 100 000 et 150 000 €. Autant dire qu’il vaut mieux changer de terrain », conseille Philippe Gueudry. Plusieurs secteurs sont aussi soumis au risque de retrait gonflement, l’argile augmentant de volume avec l’humidité et se rétractant sous l’effet de la chaleur.

👉 Conséquence : des fissures sur la maison en cas de fondations inadaptées. La solution ? Des fondations élargies et un vide sanitaire plus haut.

Les prix des terrains sur le littoral Normand

📌 En conclusion

Ce qu’il faut retenir en 3 points

1. Les acheteurs bénéficient d’un large choix de terrains en lotissement, bien desservis et à des prix abordables.
2. Les acheteurs normands privilégient les maisons de plain-pied pour anticiper le vieillissement.
3. La présence de marnières (cavités souterraines) et le retrait gonflement des sols argileux peuvent entraîner des coûts de construction élevés.